Le rôle des Reins
- Élimination les déchets toxiques, évitant leurs accumulation dans le sang
- Régulation du volume d’eau, sels minéraux
et électrolytes dans l'organisme.
- Production des hormones
Rôle : filtration du sang et formation de l'urine qui sera évacuée et acheminée par
l'uretère jusqu'à la vessie, ensuite rejetée à l'extérieur de l'organisme lors de la
miction par l'urètre.
Le rein droit se trouve légèrement plus bas que le rein gauche. Les 2
reins ont la forme d’haricots, de
couleur rouge foncée et de dimensions environ 11cm de long ; 5cm de large 3cm d’épaisseur et le poids de
150 gr
Pathologies des reins
-
INSUFFISANCE RENALE
-
INFECTIONS URINAIRES
-
LITHIASE RENALE
Insuffisance rénale
C’est une réduction de la fonction rénale. Elle est responsable de
l’accumulation des déchets azotés,
des acidoses métaboliques et de l’hyperkaliémie. On distingue Insuffisance rénale aigu et Insuffisance rénale chronique
Insuffisance rénale aigue IRA:
C’est
à la perte brutale de la fonction des reins. C’est une altération des reins,
survenant brutalement et qui est habituellement réversible.
L’insuffisance rénale aigue est caractérisée par une baisse ou un arrêt
de la production des urines de moins
de 500 ml par 24 heures (oligurie) à moins de 100 ml par 24 heures (anurie). L’insuffisance rénale aigue qui traduit
la perte de fonction des néphrons, se traduit par une élévation des taux sanguins
de créatinine et d’urée.
Le taux normal de créatinémie et d’urémie sont : Créatinine : 80 à 130
µmol/l (homme) et 60 à 100 µmol/l
(femme) ; l’Urée : 2,5 à 7,6 mmol/l
Les principales causes de l’insuffisance rénale aigue
La
déshydratation ; Les infections sévère ; Une obstruction ; Une forte hémorragie Il existe 3 types de IRA :
1 - L’insuffisance rénale aigue fonctionnelle : C’est la diminution de la filtration glomérulaire (déshydratation
intense, défaillance cardiaque …). Elle disparaît
après réhydratation
2 - L’insuffisance rénale aigue organique : Insuffisance liée
aux maladies organiques des reins lésions anatomiques ou destruction des néphrons.
3 -
L’insuffisance rénale aigue obstructive : Insuffisance d’origine mécanique
faisant suite à un obstacle aux voies
urinaires, du bassinet, vessie, urètre, empêchant l’élimination normale des urines (lithiase rénale, adénome de la prostate…)
Traitement de l’IRA
Le
TT de l’IRA dépend de sa cause et de l’ampleur de la défaillance des reins.
Généralement l’hospitalisation aux
soins intensifs est nécessaire. Simultanément, les symptômes et les complications sont traités.
Insuffisance rénale chronique
IRC
IRC correspond à une réduction progressive de la filtration
glomérulaire et la destruction irréversible des néphrons (80% de néphrons). Dans la IRC, conseils
diététiques aux patients
- Réduire les apports en protéines pour ralentir l’accumulation de déchets dans le sang
- Limiter les apports en sodium et en lipides
- limiter la consommation
de liquides < à 1,5
L /
j
Dans la IRC, la destruction des néphrons engendre
plusieurs troubles qui seront traités selon leurs
symptomatologies.
-Troubles hématologiques : Anémie par défaut de synthèse
d’érythropoïètine érythropoïètine : EPREX®
Troubles osseux et articulaires :
-Décalcification osseuse (ostéomalacie) due à la perte du calcitriol qui hydroxyle la vit D et à une carence
du calcium. Colécalciférol : OROCAL
VIT D3®
Troubles cardiaques : HTA par rétention d’eau (hypervolémie) et de Na+
(hypernatrimie) TT par les antihypertenseurs
Le TT de troubles
du rein dépend du type d'affection de la cause et
de la durée de la maladie.
-
Antibiotiques : infection d'origine bactérienne
- Corticostéroïdes : inflammation (néphrites)
- Diurétiques : hypervolémie, HTA
Au stade évolué
de l’insuffisance rénale,
seule la dialyse
périodique ou la transplantation rénale
peuvent améliorer l’espérance de vie du malade.
Dialyse périodique
Indicateurs
Créatinémie = 800µmol/l norme
= 60 à 130µmol/l Urée = 30mmol/l norme
= 5,5mmol/l Existe 2 types : dialyse
péritonéale et Hémodialyse Dialyse péritonéale
Les échanges se passent intracorporelle dans l'abdomen où la membrane filtrante est représentée par le péritoine. Méthode négligée et remplacée par hémodialyse
Hémodialyse
Transplantation rénale
Ou La greffe
de rein, si elle est possible, est le
TT de choix de l’insuffisance rénale terminale.
Le rein greffé permet d’assurer normalement toutes les fonctions du rein. Améliore l’espérance et la qualité de vie du patient
Est une intervention chirurgicale visant à remplacer le rein ayant
définitivement cessé de fonctionner
par un rein "sain" de donneur décédé mort cérébrale ou de donneur
vivant apparenté (conjoint,
parents...)
Deux types de greffe du rein
: greffe de donneur décédé
et à partir de donneur
vivant
Contres indications
Insuffisance cardiaque très sévère ; Cancer évolutif
; Etat infectieux évolutif ; Diabète
Infections urinaires
C’est une atteinte
microbienne des voies urinaires basses (urètre, vessie, uretère) ou hautes (rein,
néphron). Ex. La cystite est plus souvent
due à une infection bactérienne.
Généralement,
les voies urinaires s’infectent par les entérobactéries (ex. E. Coli…). Symptômes : Brulures mictionnelles
; Pollakiurie (excès anormale de miction)
Le TT se fait par les anti-infectieux (ATB).
La famille des anti-infectieux urinaires
n’est pas chimiquement homogène. On distingue
-
LES SULFAMIDES
-
LES FLUOROQUINOLONES
-
LES NITROFURANES.
Les
Sulfamides
Effet bactériostatique à germe Gram- (E.coli) parinhibition de synthèse d’ADN par perturbation du métabolisme des folates
Indications
: Infections urinaires hautes
et basses
Effets indésirables
- Nausées, diarrhée, vomissement
- Anémie par carence des folates, thrombopénie
- Céphalée, somnolence
Présentation : Cotrimoxazole : BACTRIM®
Les Fluoroquinolones
Effet bactéricide par inhibition de la biosynthèse d’ADN par blocage
de l’ADN polymérase
Indications : Infections urinaires et uro-génitales ; Cystite et urétrite
Effets indésirables
- Nausées, diarrhées, vomis
- Douleurs articulaires, tendinite, myalgie
-
Douleurs abdominales
Présentation : Norfloxacine : NOROXINE® ; Ciprofloxacine : CIFLOX®
Nitrofurane
Effet bactériostatique, parfois bactéricide de germes Pathogènes
par inhibition de plusieurs systèmes enzymatiques bactériens
Indications : Traitement et PEC
de cystite Présentation : Nitrofurantoïne : FURADANTINE®
Examens complémentaires
*ECBU (Examen Cyto Bactériologique des Urines) permet de déterminer
l’aspect quantitatif et qualitatif de
germe responsable de l’infection urinaire. Il consiste à recueillir et à
analyser les urines de la 1ère
miction du matin. Il repose sur l'analyse cytologique et bactériologique d'urine
recueillie. Il détermine
la nombre des GR
et des GB, la présence de cristaux et de germes.
*L’examen bactériologique peut mettre en évidence :
-Le nombre de bactérie (abondance bactérienne)
-L’aspect
qualitatif des bactéries (Gram, forme, antibiogramme)
*L’examen
cytologique peut se faire par :
-
Compte d’Addis
(Examen quantitatif)
- Culot urinaire
(Examen qualitatif)
Ces examens peuvent mettre en évidence
: Les GR et les GB , cellules néoplasiques, cellules épithéliales du néphron ou voies urinaires et autres ; Les germes
et différents cristaux...
Le traitement de lithiase rénale
Lithiase rénale est un calcul rénal ou néphrolithiase, une accumulation
solide de minéraux dissous dans les
voies urinaires. Sa présence est responsable de rétention urinaire et de douleurs
rénales. Les calculs
peuvent rester bloqués
lors de leur migration à différents endroits en fonction de leur taille, et
empêcher le passage des urines. La pression des urines augmente alors dans le rein et cause des douleurs : la colique
néphrétique. La formation des calculs survient
par cristallisation des urines dans les reins. Ces petits cailloux peuvent
parfois être responsables de saignement et peuvent également
favoriser une infection
urinaire.
Coliques néphrétiques : Douleurs intenses peuvent apparaître si un
calcul bloque le passage de l’urine
entre le rein et la vessie. Dans ce cas, il faut diminuer la consommation de
liquide (consultation en urologie). Une PEC médicale
permet de calmer les symptômes
par les antipyrétiques, analgésiques, AINS…
Traitement par hydratation
Dès que la douleur est moins importante, une bonne hydratation reste le
TT de base, cas de petits calculs Si
le Ø du calcul est < à 5 mm, la majorité sont éliminés d’eux-mêmes dans les quelques
semaines suivant leur formation
(++++ hydratation)
Si la taille du calcul est importante > à 10 mm et la douleur est
très intense, le fait de boire beaucoup d’eau peut accentuer les douleurs davantage.
Lorsque la douleur est insoutenable malgré les analgésiques ou s’il y a
une infection ou un saignement abondant,
le calcul devra être réduit en petits morceaux ou extrait chirurgicalement.
Les calculs de grande taille,
supérieur à 9 ou 10mm qui ne peuvent pas être éliminés
naturellement par les voies urinaires. il sera nécessaire d'extraire ou
de détruire les calculs par différentes techniques :
Lithotripsie, Néphrolithotomie, Urétéroscopie
Lithotripsie
Technique, permet de fragmenter les calculs rénaux sans chirurgie, à
l'aide d'ondes de choc créées à
l'extérieur du corps humain par le lithotripteur extracorporel. Ces ondes
pulvérisent les calculs en petits fragments et sont
éliminés dans les urines.
Les
ondes ou ultrasonores sont dirigées vers le calcul en un point fixe
précédemment repéré grâce à une
radiographie. Cette technique est plus efficace sur les lithiases de moins de 2
cm de diamètre.
Contre-indications
Infection
urinaire ; Saignement ; Obstruction distale des voies urinaires ; Grossesse
Néphrolithotomie
Si le calcul est situé dans les cavités du rein. Opération qui consiste
à introduire dans le rein à travers
la paroi du dos un appareil qui permet de voir, de fragmenter et d'enlever le
ou les calculs. C’est l’ablation chirurgicale d’un ou de plusieurs calculs.
Cette technique est utilisée si le calcul est trop gros ou s’il est
positionné de telle façon qu’il ne peut être fragmenté par la lithotripsie.
Urétéroscopie
Technique, consiste à introduire par voie rétrograde (urètre, vessie puis uretère) un endoscope (sonde)
jusqu’au uretère, canal reliant les reins à la vessie.
Elle permet de visualiser
cette partie de voie urinaire
Cette technique peut être nécessaire pour ôter les calculs logés dans les uretères. Elle consiste
à introduire (urétéroscope) dans la vessie à travers l’urètre, jusqu’à
l’uretère. Les calculs sont alors fragmentés ou prélevés intacts.
Les raisons
pour urétéroscopie :
*
Taille du calcul supérieure à 6 mm
*
Calcul qui provoque des coliques néphrétiques
*
Calcul qui ne progresse plus dans l’uretère
malgré le traitement médical
*
Calcul à l’origine d’une infection urinaire
fébrile (pyélonéphrite)
La majorité des calculs (diamètre < à 7mm) sont éliminés d’eux-mêmes
dans les 6 semaines suivant leur
formation, si le malade consomme beaucoup d’eau. Dans ce cas, le médecin recommande de boire environ 3 litres d’eau par jour.
Pour la colique néphrétique, un soulagement des douleurs peut être
ressenti par des AINS, ou des analgésiques morphiniques qui peuvent
être utilisés par voie
intraveineuse
Autres TT médicamenteux
Le TT des différents symptômes causés par la lithiase
rénale fait recours à des analgésiques à des
degrés différents et des AINS qui
sont associés à des antispasmodiques.
Les principaux médicaments Kétoprofène : PROFENID
(AINS)


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